La ségrégation médiatique envers les médecines alternatives : un deux poids, deux mesures injustifiable bien français
Ouest-France, Le Télégramme, L'Actu...

Il existe une forme de ségrégation insidieuse et systématique au sein de la presse française, dirigée contre les médecines alternatives.
Qu’il s’agisse de l’acupuncture, de la sophrologie, de la naturopathie, de la kinésiologie ou encore des pratiques énergétiques, ces disciplines sont régulièrement discréditées sans nuance par des médias comme Ouest-France, Le Télégramme ou les publications du groupe Actu.
L’attaque est récurrente : accusations de charlatanisme, d’absence de preuves scientifiques, ou encore d’abus financiers. Pourtant, ce traitement à charge repose sur un parti pris qui n’a ni valeur juridique, ni fondement éthique ou déontologique.
Un traitement partial qui manque d’objectivité
Pourquoi un tel acharnement sur les médecines alternatives, alors que les dérives existent dans tous les domaines ?
Fraudes bancaires, corruptions politiques, abus commerciaux… Les scandales éclaboussent régulièrement des secteurs reconnus et réglementés sans que l’on remette en cause l’ensemble de leurs acteurs.
Pourtant, lorsqu’un cas isolé de fraude apparaît dans le domaine des pratiques alternatives, l’ensemble de la profession est pointée du doigt, assimilée à une escroquerie généralisée.
Ce deux poids, deux mesures est d’autant plus injuste qu’il ignore la réalité de terrain : chaque jour, des milliers de praticiens apportent un mieux-être à leurs clients, complétant harmonieusement la médecine conventionnelle.
Leur travail repose sur l’expérience, la formation et le respect de déontologies propres à chaque discipline. Le dénigrer systématiquement revient à nier la liberté individuelle des citoyens de choisir les soins qui leur correspondent le mieux.
Une ségrégation sans fondement juridique ni éthique
Ce dénigrement organisé ne repose sur aucun cadre juridique.
En France, de nombreuses pratiques alternatives sont parfaitement légales, exercées dans un cadre défini. Si certaines ne sont pas officiellement reconnues par la médecine conventionnelle, elles n’en sont pas pour autant illégales ou illégitimes.
La presse n’a donc aucune base réglementaire pour prétendre à une hiérarchie des soins. D’un point de vue déontologique, ce rejet systématique interroge. La mission des médias est d’informer avec impartialité, en apportant des éléments d’analyse variés et nuancés.
Or, lorsqu’ils traitent des médecines alternatives, les journaux cités préfèrent souvent le sensationnalisme à la rigueur journalistique, multipliant les amalgames et les raccourcis. Une telle posture dessert l’information et nourrit une défiance injustifiée.
Par ailleurs, il est intéressant de constater que, malgré cette ségrégation, certains articles sont rédigés en faveur de certains praticiens, tandis que d’autres sont systématiquement ignorés ou critiqués.
Se pose alors une question supplémentaire : existe-t-il une discrimination interne de la Presse entre les différents praticiens des médecines alternatives ? Pourquoi certains bénéficient-ils d’un traitement de faveur tandis que la majorité sont relégués au rang de parias et de suspects permanents ?
Vers une reconnaissance médiatique plus équilibrée ?
Loin d’une opposition stérile entre science et bien-être, il est temps d’ouvrir un dialogue constructif. Le public mérite une information honnête, basée sur des faits et non sur des préjugés.
La médecine alternative n’a pas vocation à remplacer la médecine conventionnelle, mais à l’accompagner. Plutôt que de décrédibiliser un pan entier des soins, ne serait-il pas plus pertinent de s’intéresser aux bienfaits constatés ?
Aux médias de sortir de cette posture dogmatique et d’embrasser une vision plus juste et plus ouverte. Informer, ce n’est pas juger, c’est donner à chacun les outils pour faire ses propres choix en conscience.
Une presse libre et équilibrée devrait être capable de relater les faits sans imposer un parti pris qui va à l’encontre de l’intérêt des lecteurs. Il est temps que la presse cesse de pratiquer une ségrégation injustifiable et reconnaisse la pluralité des approches en matière de santé et de bien-être.